Le pacte Noa《Une extinction annoncée》

Un retour de lecture de aurelivres57  que vous pouvez retrouver sur Instagram !

Dès le prologue, on sait que ce roman va être fort car nous voilà plongés dans un monde apocalyptique…en 2033.

Retour en 2015…Quentin, l’un des meilleurs traders, insolent de réussite, cumule les relations extra-conjugales. Sarah est militante écologique et socialiste convaincue, bras droit de Manuel Valls au sein du gouvernement Hollande. Alors que rien ne les prédestinait, ils vont vivre une relation passionnée, sans promesse, un amour au jour le jour. Mais Sarah va faire partie d’un pacte secret d’ampleur internationale noué entre plusieurs grandes Nations : le Pacte Noa, dont le nom rappelle l’Arche de Noé…car une catastrophe planétaire est certaine et le but est de sauvegarder l’Humanité. Un pacte qu’elle ne devra pas dévoiler à Quentin et qui l’empêchera de se projeter dans un futur amoureux.

Qu’arrivera-t-il lorsque le cataclysme se déclenchera ? Les amants seront-ils séparés ?

J’avais déjà lu le premier roman de Guillaume Schroll « Deux secondes » qui mettait déjà en scène l’amour sur fond de catastrophe, en l’occurrence un tsunami. Dans le Pacte Noa, il est question là aussi d’histoire d’amour mais elle n’est pas si marquante dans ce second roman. Je dirais même qu’elle est secondaire tant la thématique principale, ce cataclysme annoncé, prend toute la place. Dans la lignée d’Impact d’Olivier Norek, nous voici plongés dans un roman d’anticipation mêlant écologie, politique et monde de la finance. Un futur apocalyptique aux allures de science-fiction mais qui finalement laisse à réfléchir sur notre façon de détruire notre planète en toute connaissance de cause. Nombre de personnages et d’évènements de ce roman existent (les hommes politiques, la COP21…) ce qui donne un côté réaliste à cette fiction, d’autant plus perturbant que tout cela pourrait effectivement nous arriver un jour. Futur apocalyptique et extinction de l’Humanité, voici donc les ingrédients qui ont su me happer durant 180 pages. Une lecture dont on ne ressort pas indemne!

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